Publié dans Economie

JIRAMA - Intensification du délestage en vue 

Publié le vendredi, 02 juin 2023

Les aléas des saisons comme prétexte. C'est de cette manière que la JIRAMA vient d'annoncer hier le fait que les coupures de courant intempestives puissent s'intensifier dans les jours et mois à venir. En effet, ces dix dernières années, les coupures d'électricité sont devenues monnaie courante dans le pays. La vétusté des matériels, le manque d'entretien et surtout la mauvaise gestion sont, entre autres, les raisons évoquées depuis. En saison des pluies comme lors de la période sèche, la compagnie nationale d'eau et d'électricité connait toujours des problèmes qui mettent à mal les usagers. 

« Nous entrons dans la saison hivernale, ce qui augmente les besoins en électricité. En raison de la vétusté des infrastructures, le réseau de distribution d'électricité existant ne peut pas répondre à cette demande. A cela s'ajoute le manque de fioul lourd pour produire de l'électricité. Pour répondre à ce besoin, la JIRAMA est donc contrainte de passer par des coupures successives. La panne de courant affecte également l'approvisionnement en eau à cause des centrales hydroélectriques et des centrales électriques dont les surpresseurs qui dépendent de l'électricité », a annoncé les responsables de la compagnie sur la page Facebook officielle de la JIRAMA depuis hier. En effet, aucun quartier n'est épargné par les « coupures d'électricité programmées ». 

Patience et attente

En plus des tracas quotidiens causés par le manque de carburant afin de pouvoir alimenter correctement les centrales en fonction des besoins des usagers, les aléas liés aux saisons s'avèrent ainsi délicats pour la compagnie nationale d'eau et d'électricité. Cette dernière avance tout de même que l'Etat, à travers le ministère de l'Energie et des Hydrocarbures, penchent déjà sur cet aspect du problème avec la JIRAMA et ses partenaires. En somme, le délestage tournant est de retour, les consommateurs devront encore faire preuve de patience et attendre que les premiers responsables puissent avancer des solutions concrètes. Pourtant, Solo Andriamanampisoa, ministre de l'Energie et des Hydrocarbures, a annoncé au début du mois de mai que « Il n'y aura plus de délestage tournant ». Une affirmation relayée sur la page Facebook officielle du ministère pour rassurer les usagers face à des coupures intempestives auxquelles la JIRAMA était obligée de se soumettre dernièrement face au manque de carburant pour faire tourner les générateurs. Cette annonce fait ainsi suite à une réunion que le numéro 1 de l'Energie a effectuée avec le représentant du groupement des pétroliers. Suite à cela, le ministre a formulé la consigne de suspension du délestage à tous les responsables concernés au sein de la JIRAMA. Une suspension des coupures qui a duré, en tout et pour tout, un peu moins d'une semaine pour ensuite revenir en force. 

 

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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